Leadership
Mot du président
Lentement, sûrement et efficacement
Lorsque je suis arrivé à la présidence des Éleveurs de volailles du Québec (EVQ) en avril 2024, j’avais la ferme intention d’aborder les dossiers avec une approche pragmatique et professionnelle. Au fil des mois, j’ai découvert que la directrice générale des EVQ, Richelle Fortin, ainsi que les dix administrateurs qui m’entouraient avaient le même désir de faire avancer les dossiers avec rigueur.
Les divers dossiers ont en outre été étudiés un à la fois par les comités consultatifs et soumis au conseil d’administration. Lors de chaque rencontre du conseil, je constate que c’est l’équité et l’intérêt collectif qui guident nos décisions.
La tâche a été plus ardue pour certains dossiers règlementaires dans le secteur du poulet. Depuis le mois d’avril 2024, le conseil a rassemblé les éleveurs à deux reprises afin de les consulter, une action qui s’est avérée particulièrement bénéfique, et le conseil continuera sur cette voie en 2025. Je crois sincèrement que c’est en réunissant les opinions des producteurs de toutes les régions que nous arriverons à identifier les pistes d’amélioration les plus porteuses. En matière de règlementation, j’ai souvent répété dans la dernière année ma volonté d’avancer lentement, sûrement et efficacement.
À mon arrivée, j’avais également l’intention de mettre sur pied un comité de la gouvernance et c’est chose faite. L’objectif se voulait d’instaurer un souci d’amélioration continue au sein du conseil d’administration. Nous nous permettons ainsi de revisiter nos façons de faire, de brasser des idées. Tous les sujets sont sur la table. D’ailleurs, les changements implantés par le comité ont déjà porté leurs fruits. Les réunions s’avèrent plus efficaces et les membres repartent avec le sentiment d’avoir contribué à faire avancer la fédération.
En 2024, le secteur du poulet a poursuivi sa croissance, quoiqu’à un rythme moins soutenu que par les années passées. En début d’année, le secteur s’est montré préoccupé par le niveau des stocks. Il a donc été décidé d’établir des allocations de production plus prudente. Les effets sur le marché se sont lentement fait sentir vers la fin de l’année et cela n’aurait pu être possible sans notre souci d’échanger en toute honnêteté avec nos acheteurs.
En revanche, la situation est plus difficile dans le secteur du dindon. Pour la commercialisation de cette viande qui représente tout un défi, on aura besoin d’une bonne dose de collaboration dans la filière. Des discussions franches et cordiales seront aussi utiles pour renouveler la Convention de mise en marché du dindon, qui date de 1995.
Fort de mes six années à la tête des Producteurs de poulet du Canada (PPC), je me suis grandement impliqué dans la défense de la gestion de l’offre au regard du projet de loi C-282. S’il est important d’être présent à Ottawa, parce que les détracteurs de la gestion de l’offre s’y font entendre haut et fort, imaginez combien il faut être présent lorsque nous faisons face à une administration américaine qui ébranle un siècle de relations de confiance! Soyez assurés que la défense de notre système sera toujours au sommet de mes préoccupations. Nous devons continuer à mobiliser nos efforts pour que notre gouvernement ne cède aucune part de notre marché à nos voisins. De toute évidence, cette question marquera l’année 2025.
J’invite tous les éleveurs à parcourir ce rapport annuel pour constater l’ampleur du travail accompli par les administrateurs de toutes les régions du Québec ainsi que de toute l’équipe de la fédération. Je tiens, bien sûr, à les remercier de leur confiance, leur dévouement et leur engagement envers les éleveurs de poulets et de dindons.
Benoît Fontaine
Président
La production avicole au Québec
au Québec
en contribution au PIB
Répartition au Québec
*À la suite de la correction des quotas de production pour le poulet, des éleveurs demeurent en attente d’une confirmation de région de production.
Références : A193, 33P40, D77, E53
Plan stratégique 2023-2026 et priorités organisationnelles
Depuis sa création, en 1970, la fédération des Éleveurs de volailles du Québec (EVQ) joue un rôle majeur pour le développement de l’industrie avicole en défendant et en développant les intérêts économiques et sociaux de près de 700 éleveurs de poulets et de dindons dans toutes les régions du Québec.
À l’issue d’une démarche de révision de la planification stratégique, réalisée en 2022, les potentiels projets et actions à mettre en œuvre par l’organisation s’articulent autour de quatre grands axes.
STRATÉGIE 1 : Adapter la réglementation afin d’accroître l’autonomie des éleveurs dans la réalisation de l’allocation
- Poursuivre les travaux de l’Office visant à limiter la location de quota et optimiser la réalisation de l’allocation par les titulaires de quota.
- Développer une formule visant à attribuer la croissance de l’allocation sur le quota produit par le titulaire et non sur le quota loué.
- Évaluer et éventuellement mettre en place un principe de croissance différencié pour les éleveurs.
STRATÉGIE 2 : Se comparer pour mieux s’évaluer
- Réaliser des études sur les différents coûts de production des éleveurs.
- Réaliser une veille sur les coûts de production et sur le prix des intrants.
- Développer un portail sécurisé pour les éleveurs et fournir des outils comparatifs.
STRATÉGIE 3 : Assurer la planification de la production et la gestion des risques
- Se doter d’un portrait et d’une vision quant aux capacités de production afin de réaliser l’allocation et la croissance, en tenant compte des enjeux liés à la main-d’œuvre, aux exigences environnementales et à la sécurité des entreprises.
- Accompagner les éleveurs dans l’instauration des meilleures pratiques assurant la santé et le bien-être animal.
STRATÉGIE 4 : Être un partenaire d’affaires proactif et axé sur les solutions
- Soutenir le développement de partenariats d’affaires permettant de réaliser l’allocation de la province, d’assurer une saine concurrence et d’assurer les approvisionnements du marché.
- Établir des comités de liaison statutaires avec les intervenants clés de la filière.
STRATÉGIE 5 : Faire rayonner les EVQ auprès des consommateurs, des gouvernements et des parties prenantes externes
- Renseigner et sensibiliser les consommateurs, le grand public et les représentants des gouvernements sur les positions des EVQ, de leurs membres et sur les bénéfices de la gestion de l’offre.
STRATÉGIE 6 : Moderniser et faciliter les interactions entre les EVQ et leurs membres
- Renouveler l’offre d’activités sociales et d’information auprès des membres.
- Évaluer la pertinence de développer et de mettre en place de nouveaux formats de communications (groupe Facebook privé, capsules vidéo, vignettes médias sociaux, etc.).
STRATÉGIE 7 : Optimiser la gouvernance de l’organisation pour assurer une meilleure participation et la continuité des opérations
- Développer un programme de relève pour les administrateurs.
- Revoir les rôles, les participants et les responsabilités des différents comités.
STRATÉGIE 8 : Préparer la relève de l’organisation et assurer la continuité opérationnelle
- Disposer des ressources nécessaires à l’avancement et à la réalisation des projets.
- Développer un plan de rétention et de développement professionnel des employés.
- Poursuivre les collaborations avec les institutions d’enseignement afin d’avoir accès à des ressources qualifiées.
STRATÉGIE 9 : Soutenir l’autonomie des éleveurs dans la gestion de leurs opérations
- Mettre en place une offre de services en accompagnement et en suivi des éleveurs.
- Mettre en place le portail sécurisé aux éleveurs afin qu’ils accèdent à leurs données d’élevage et données comparatives.
STRATÉGIE 10 : Encourager la persévérance entrepreneuriale chez les nouveaux éleveurs et les éleveurs de la relève
- Accroître l’offre de services aux nouveaux éleveurs et éleveurs de la relève.
- Compléter la modification des programmes d’aide au démarrage et d’aide à la relève.
- En lien avec l’application d’une répartition différenciée de la croissance, explorer l’idée de réserver la croissance sur le quota loué, ou une partie de la croissance québécoise totale, aux entreprises de la relève, en démarrage et de petites tailles.
Structure organisationnelle
Conseil d’administration
L’organisation
Les Éleveurs de volailles du Québec (EVQ) regroupent les éleveurs de poulets et de dindons du Québec, détenteurs de quota de production. Chacun de ces éleveurs fait partie d’un syndicat régional. En tout, il existe cinq syndicats régionaux d’éleveurs de volailles au Québec affiliés aux EVQ.
Les dirigeants
Élus à tous les deux ans dans leur région respective, les présidents et les premiers vice-présidents des syndicats régionaux forment le conseil d’administration. Un membre du comité des éleveurs de dindon en fait également partie. À la conclusion de l’Assemblée générale, ces derniers élisent entre eux un président, deux vice-présidents et deux membres qui formeront le comité exécutif. Le conseil d’administration décide des orientations à donner aux politiques, à la réglementation et aux questions qui concernent les Éleveurs de volailles du Québec. De son côté, le comité exécutif voit aux affaires courantes et s’assure de l’application des décisions du conseil d’administration.
Conseil d’administration
Nombre de réunions du Conseil d’administration : 23
Nombre de réunions du Comité exécutif : 22
Comité des éleveurs de dindon
Le comité des éleveurs de dindon a pour mandat d’assurer le suivi des dossiers ayant trait spécifiquement à ce secteur aussi bien au national qu’au provincial. Au cours de l’année 2024, les élus du comité se sont réunis à 18 reprises. Ces réunions ont permis de faire avancer plusieurs dossiers. En décembre, le comité a enregistré le départ du délégué du Québec aux Éleveurs de dindon du Canada (ÉDC) et représentant de la région Est, M. Calvin McBain. Pour pourvoir à cette vacance aux ÉDC, M. Pierre-Luc Leblanc a été nommé comme représentant du Québec.
Sur la scène canadienne, le comité a participé aux travaux relatifs à l’élaboration de la politique nationale d’innovation. En raison des divergences entre le Québec et l’Ontario concernant cette politique, les deux provinces ont pris le leadership pour discuter des enjeux, identifier des solutions et proposer un projet de politique. Les négociations ont conduit à un projet qui a été soumis aux administrateurs des ÉDC en septembre 2024. La politique présentée a été modifiée et adoptée par ces mêmes administrateurs. Elle prévoit la création d’un volume additionnel d’un million de kilogrammes pour l’ensemble du Canada, chaque province bénéficiant d’un pourcentage selon son prorata de l’allocation commerciale. Cette politique est adoptée pour une période réglementaire et sera évaluée à la fin de celle-ci.
Toujours dans le cadre national, le comité a désigné Mme Jennifer Paquet et M. Yvan Ferron, respectivement comme élue et substitut, pour siéger sur le Groupe de travail sur la santé des dindons. Ce groupe, créé en 2024, a pour mission d’étudier les préoccupations liées aux maladies émergentes et de définir les priorités quant aux mesures à prendre en soutien aux éleveurs.
Sur la scène provinciale, le comité a été tenu occupé par les échanges avec les acheteurs concernant le renouvellement de la Convention de mise en marché du dindon. Les membres ont également commencé à réviser le Règlement sur la production et la mise en marché du dindon. Finalement, le comité réfléchit sur son rôle au sein de la structure des EVQ. À ce sujet, une rencontre a eu lieu en juin 2024 entre le comité dindon et le conseil d’administration des EVQ. Ce dernier a soutenu la démarche du comité. Les travaux de consultations et d’analyses se poursuivent. L’objectif demeure l’autonomisation du comité dindon dans ses décisions.
La réalisation de ces travaux a été rendue possible grâce à l’implication des membres au sein de plusieurs sous-comités : le comité exécutif dindon, le comité de la réglementation du dindon, le comité des approvisionnements et de la négociation des prix, le comité de production, le comité de la promotion et le comité des communications et de la vie associative.
Les comités
Le conseil d’administration peut compter sur le travail des comités consultatifs qui ont pour mandat d’étudier des dossiers spécifiques et de réaliser certains d’entre eux. Les membres du conseil d’administration sont répartis dans chacun des comités selon leurs intérêts. La composition des comités suit la tenue de l’assemblée générale annuelle.
En 2024, l’organisation a jugé pertinent de créer un comité de la gouvernance compte tenu du nombre élevé de nouveaux membres au conseil d’administration et d’une nouvelle direction générale. Au sein de l’UPA, ce type de comité n’est pas commun. Il a pour mandat de veiller à ce que le conseil d’administration des EVQ remplisse ses responsabilités légales, éthiques et fonctionnelles.
Nombre de réunions : 3
Benoît Fontaine
Michaël Boulay
Jennifer Paquet
Nombre de réunions : 10
Bruno Loranger, président du comité
Luce Bélanger
Michaël Boulay
Martin Lemieux
Stéphane Parr
Nombre de réunions : 19
René Gélinas, président du comité
Christian Amireault
Steve Houley
Joël Leblanc
Martin Lemieux
Nombre de réunions : 7
Benoît Fontaine, président du comité
René Gélinas
Joël Leblanc
Steve Houley
Bruno Loranger
Luce Bélanger, déléguée nationale
François Massé, substitut à la déléguée nationale
Nombre de réunions : 7
Luce Bélanger, présidente du comité
René Gélinas
Joël Leblanc
Martin Lemieux
Nombre de réunions : 4
Steve Houley, président du comité
Luce Bélanger
Michaël Boulay
Bruno Loranger
Stéphane Parr
Nombre de réunions : 3
Benoît Fontaine, président du comité
Michaël Boulay
Steve Houley
Stéphane Parr
Nombre de réunions : 1
Benoît Fontaine, président du comité
René Gélinas
Joël Leblanc
Nombre de réunions : 2
Michaël Boulay
Joël Leblanc
Jennifer Paquet
Steve Houley
Bruno Loranger
Nombre de réunions : 4
Joël Leblanc, président du comité
Luce Bélanger
Sylvain Choquette
Jennifer Paquet
Stéphane Parr
Nombre de réunions : 4
Nombre de réunions : 1
Benoît Fontaine, président du comité
Calvin McBain
Réjean Brouillard
Sylvain Choquette
Yvan Ferron
Pierre-Luc Leblanc
Jennifer Paquet
Nombre de réunions : 6
Yvan Ferron, président du comité
Calvin McBain
Sylvain Choquette
Pierre-Luc Leblanc
Nombre de réunions : 1
Jennifer Paquet, présidente du comité
Réjean Brouillard
Yvan Ferron
Nombre de réunions : 5
Jennifer Paquet, présidente du comité
Réjean Brouillard
Sylvain Choquette
Personnel des EVQ
Direction générale
Direction Affaires économiques
Direction Audits et programmes
Direction Communications et marketing
Direction Finances et administration
Direction Opérations et règlementation
Direction Technologies de l’information
Syndicats régionaux
(Partie Montérégie, Saint-Jean-Valleyfield)
Secrétaire : André Young
3800, boul. Casavant Ouest
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 8E3
Tél. : 450 774-9154, poste 5214
Courriel : [email protected]
(Outaouais-Laurentides, Lanaudière, Abitibi)
Secrétaire : Nathalie Michaud
110, rue Beaudry Nord
Joliette (Québec) J6E 6A5
Tél. : 450 753-7486, poste 225
Courriel : [email protected]
(Mauricie, Centre-du-Québec)
Secrétaire : Pier-Yves Desrosiers
1940, rue des Pins
Nicolet (Québec) J3T 1Z9
Tél. : 819 519-5838, poste 165
Courriel : [email protected]
(Montérégie-Est, Montérégie – MRC 460, 470 et 550)
Secrétaire : André Young
3800, boul. Casavant Ouest
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 8E3
Tél. : 450 774-9154, poste 5214
Courriel : [email protected]
(Québec, Beauce, Côte-du-Sud, Capitale-Nationale, Côte-Nord, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie)
Secrétaire par intérim : Frédéric Poulin
2550, 127e Rue
Saint-Georges-Est (Québec) G5Y 5L1
Tél. : 418 228-5588, poste 1264
Courriel : [email protected]
