Rapport Annuel 2023

Intégrité

rouge

Consommation canadienne de viande par habitant

En 2022, la consommation de viande a augmenté de 3,4 % (+2,9 kg) au Canada, pour un total de 88,3 kg poids éviscéré par personne. Les données par type de viande montrent que de 2021 à 2022, les Canadiens ont augmenté leur consommation de viande de bœuf de 3,3 % (+0,8 kg/hab.), tandis que celle du dindon a diminué de 8 % (-290 g/hab.). Les viandes de poulet, de porc et le poisson ont pris plus de place sur la table des Canadiens avec une augmentation de 2,8 % (+950 gr/hab.), de 6,6 % (+1,25 kg) et de 16,7 % (+1,36 kg/hab.) respectivement.

Les données de 2023 n’étaient pas disponibles au moment de publier.

Répartition de la consommation de viande en % (kg éviscéré), 2022

No Data Found

* La catégorie « Autres » regroupe la poule, le veau, l’agneau et le mouton. Source : Statistique Canada
rouge

Poulet

Portrait économique

Faits saillants de la production de poulet au Québec

508,3 Mkg vif

Production annuelle totale*

26,8%

Pourcentage de la production canadienne

2,078  $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (catégorie de référence)

970 M$

Recettes monétaires agricoles en 2022

10,44 $/kg

Prix moyen au détail

65,5 Mkg pour
684,6 M$

Ventes au détail

25 193 emplois en
2019

Contribution à l’emploi

35,4 kg

Consommation par habitant en 2022 (+2,9 % vs 2021)

* Pour l’ensemble de 2023, sans égard à la période de production.
Données de 2023, sauf indications contraires.
Sources : EVQ, PPC, Nielsen et Statistique Canada

Production de poulet

La production québécoise de poulet a atteint 508,3 Mkg pendant l’année civile 2023, en croissance de 5,4 % (+25,9 Mkg) par rapport à 2022. Cette croissance a été au-delà des attentes du secteur qui ne savait pas comment le marché canadien allait se comporter dans un contexte de resserrement économique et d’une inflation supérieure à la cible de la Banque du Canada. Si le début de l’année a été lent, les taux de croissance par rapport à l’année précédente ont été plus forts à partir du milieu de l’année.

Production annuelle de poulet au Québec, 2014 à 2023

No Data Found

Source : PPC

Performance de la production par rapport à l’allocation

Les problèmes d’approvisionnement en poussins ont affecté la performance de la production en 2023 au pays. Pour les périodes A181 à A186, qui s’étendent du 12 février 2023 au 13 janvier 2024, le Canada a produit 99,6 % de son allocation de production. Le Québec a mieux fait et terminé l’année en produisant 100,8 % de son allocation totale. La sous-production canadienne s’est manifestée pendant les quatre premières périodes de l’année pour se résorber en fin d’année.

Performance de la production au Québec et au Canada, périodes A181 à A186

No Data Found

Sources : EVQ et PPC

Stocks de poulet au Canada

La moyenne mensuelle des stocks de poulet s’est chiffrée à 57,1 Mkg au cours de l’année 2023. Ce volume, qui exclut les catégories Cuisses et Divers, équivaut à 14,9 jours de production, le plus haut niveau des trois dernières années. La hausse des stocks survenue en 2023 s’explique par le stock de poulet transformé, qui est passé de 25 Mkg le 1er janvier 2023 à 36 Mkg en janvier 2024.

Moyenne mensuelle des stocks canadiens, 2021 à 2023

Sources : AAC et PPC

Prix du poulet vif aux producteurs du Québec

Le prix du poulet vif a été globalement en baisse au cours l’année 2023. En effet, au fil des variations d’une période de production à l’autre, le prix de la catégorie de référence a débuté l’année à son maximum soit 2,13 $/kg, pour terminer l’année à son minimum soit 2,01 $/kg pour une moyenne de 2,078 $/kg. Ce prix moyen est tout de même en hausse de 7,8 ¢/kg par rapport à celui en vigueur en 2022, une hausse de 3,9 %. 

La baisse du prix en 2023 s’explique par la baisse du coût de la moulée. En effet, le prix moyen de la moulée en Ontario s’est chiffré à 577 $/tonne en 2023, ce qui équivaut à une baisse de 4,5 % (-27 $/tonne) sur 2022.

Prix aux producteurs du Québec, 2022-2023 ($/kg)

No Data Found

Source : EVQ

Prix de la moulée en Ontario, 2022-2023 ($/tonne)

No Data Found

Source : Chicken Farmers of Ontario
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Ventes au détail

Les ventes de poulet dans les supermarchés du Québec ont atteint 684,6 M$ en 2023, en hausse de 8,9 % par rapport à 2022 et de 12,4 % par rapport à 2021. Ces recettes plus élevées s’expliquent principalement par l’augmentation du volume de ventes et du prix au détail. En effet, en 2023, le volume est passé de 63,6 à 65,5 Mkg (+3 %). D’après les données de Nielsen, le volume de poulet vendu au Québec correspond à 23 % des 282 Mkg vendus au Canada. Les données excluent les ventes aux magasins spécialisés, les épiceries ethniques et les clubs entrepôt comme Costco.

Ventes au détail de poulet au Québec, 2021 à 2023

Source : Nielsen

Ventes au détail de poulet au Canada, 2021 à 2023

Source : Nielsen
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Rapport d'activités des Producteurs de poulet du Canada

Production et allocations

En 2023, les Producteurs de poulet du Canada (PPC) ont établi sept périodes d’allocation, de A182 à A188.

Alors qu’il était initialement prévu de revenir à une politique de double allocation en simultané, le caractère imprévisible des importations en provenance du Chili et de l’Ukraine a conduit le conseil d’administration à reporter ce changement. Des réévaluations ont eu lieu en mai et en août, et la décision finale de revenir à la politique de double allocation a été prise en octobre pour les périodes A187 et A188.

L’allocation pour la période A182 (du 9 avril au 3 juin 2023), établie en janvier, a été légèrement révisée à la hausse, soit 0,5 % au-dessus de la base, en raison des incertitudes autour des importations, des pressions inflationnistes et de l’affaiblissement des conditions économiques. Malgré cela, la période a été marquée par une augmentation importante de la production par rapport à la sous-production de l’année précédente.

Une approche plus dynamique a été adoptée pour la période A183 (du 4 juin au 29 juillet 2023), avec une allocation établie à 4 % au-dessus de la base, reflétant une bonne performance dans le secteur des services de restauration, une forte utilisation du contingent tarifaire, la croissance démographique et l’éclaircissement de la situation du côté des importations en provenance du Chili.

L’allocation de la période A184 (du 30 juillet au 23 septembre 2023) a été établie à 3 % au-dessus de la base, sous l’effet de conditions de marché favorables, d’une utilisation du contingent tarifaire supérieure à la normale et d’une augmentation de la population supérieure à la moyenne.

Les perceptions positives du marché se sont maintenues lors de la période A185 (du 24 septembre au 18 novembre), d’où une allocation établie à 3,5 % au-dessus de la base.

Les trois périodes suivantes ont connu des allocations plus prudentes en raison du fléchissement des conditions de marché. L’allocation de la période A186 (du 19 novembre au 13 janvier 2024) a été établie à 2 % au-dessus de la base. Quelques semaines plus tard, une demande de réexamen et de réduction de l’allocation de la période A186 a été présentée, mais n’a pas reçu un soutien suffisant.

Les allocations de base, ainsi qu’une cible de croissance à moyen terme de 2,5 %, ont été décidées en septembre pour les périodes A187 à A192. En octobre, les allocations pour les périodes A187 (du 14 janvier au 9 mars 2024) et A188 (du 10 mars au 4 mai 2024) ont été respectivement établies à 1,5 % et 0,5 % au-dessus de la base, reflet d’un abaissement des prix de gros et des importations plus importantes que prévu en provenance du Chili. Le niveau record des stocks de produits congelés a entraîné des allocations prudentes pour les quatre premiers mois de 2024.

Les conditions du marché ont été généralement saines en 2023, avec de fortes importations sous contingent tarifaire, de bons prix de gros et de bonnes performances dans le secteur des services de restauration. Toutefois, l’industrie a dû relever des défis, notamment une sous-production au début de l’année en raison d’un approvisionnement limité en œufs d’incubation et en poussins. Les efforts concertés du secteur ont permis d’améliorer l’approvisionnement en œufs d’incubation et en poussins au Canada, ce qui a entraîné une surproduction au cours des périodes ultérieures.

La suspension temporaire des calculs d’utilisation des contingents dans la formule de l’allocation, initiée pendant la période A176, s’est poursuivie tout au long de l’année 2023, jusqu’à ce qu’un nouvel ensemble de données de six périodes d’audit soit disponible. Toutes les provinces du Canada atlantique, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, ont reçu des kilogrammes en vertu de l’Entente relative aux mesures de sauvegarde au Canada atlantique. De plus, la récupération des kilogrammes en vertu du cadre de relance des allocations régionales pour les périodes A163 et A164 s’est poursuivie au cours de cinq des sept périodes.

Politique sur la production de spécialité

À la suite d’une demande provinciale et d’un examen par le comité des politiques et procédures d’allocation, le conseil d’administration a décidé d’ajouter les femelles ISA Brown âgées de 19 à 21 semaines à la liste des catégories admissibles de poulets de spécialité en vertu de la Politique sur la production de spécialité des PPC. Le poids maximal des poulets de spécialité de catégorie taïwanaise à cycle court et à cycle long a également été augmenté, passant respectivement de 2,36 à 2,4 kg vivant et de 2,02 à 2,6 kg vivant.

Groupe de travail de l’information sur le marché (GTIM)

Le groupe de travail s’est réuni cinq fois et a publié le même nombre de rapports en 2023. Après examen par le comité des politiques et procédures d’allocation, le conseil d’administration a décidé d’apporter quelques modifications mineures au mandat du groupe de travail.

Le processus de sélection est en cours et un nouveau groupe de cinq jeunes producteurs canadiens devrait commencer à travailler ensemble en 2023 pour une durée de 18 mois.

Commerce international

L’année 2023 a servi de phase préparatoire à la 13e Conférence ministérielle (CM13), qui a eu lieu en février 2024. Après la conférence de 2022, les membres ont été invités à étudier la question de la sécurité alimentaire, ainsi que les thèmes de négociations habituels dans le secteur agricole : le soutien interne, l’accès au marché et la concurrence à l’exportation.

Les propositions de soutien interne n’ont pas recueilli l’appui nécessaire à la conclusion d’une entente de la CM13, mais elles ont ouvert la voie aux discussions en cours. La proposition relative à l’accès au marché n’a pas reçu de réponse en raison de son introduction tardive, les questions sanitaires et phytosanitaires entravant souvent le commerce agricole entre les pays.

Des préoccupations ont été exprimées concernant la sécurité alimentaire et les sujets liés à la détention de stocks publics, en particulier pour l’Inde. Les membres ont reconnu leur importance, mais ont suivi des voies différentes pour y répondre. Certains sont favorables à la libéralisation des échanges pour renforcer la sécurité alimentaire, tandis que d’autres soutiennent le renforcement des capacités nationales.

Tout au long de l’année, les Producteurs de poulet du Canada, en collaboration avec le GO5, ont suivi de près les activités de l’OMC. Des membres des PPC se sont rendu deux fois à Genève, où ils ont rencontré l’ambassadrice du Canada auprès de l’OMC, Nadia Theodore, le président des négociations de l’OMC sur l’agriculture, l’ambassadeur Alparsian Acarsoy, ainsi que les attachés pour les affaires agricoles de nombreux pays. Plus tard dans l’année, la présence au Forum public de l’OMC en septembre a permis de cerner les principaux enjeux commerciaux.

Sur le front du commerce bilatéral et régional, le Royaume-Uni a adhéré en mars à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). La ratification prévue en 2025 ouvrira la porte à l’exportation de produits de poulet du Royaume-Uni vers le Canada dans le cadre du contingent tarifaire (CT) du PTPGP. Parallèlement, le Canada a entamé des négociations avec le Royaume-Uni, l’Indonésie, l’Inde et les pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), sous l’étroite surveillance des Producteurs de poulet du Canada.

En matière de collaboration internationale, l’engagement des PPC s’est étendu au-delà du travail réalisé avec le GO5 à l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA) et au Conseil international de la volaille (CIV). La participation active à leur conférence annuelle et la représentation au sein de leur comité sur le commerce démontrent le dévouement des PPC. Lors de l’Assemblée générale de l’OMA de juin 2023, les efforts visant à modifier les références à l’importance des systèmes de production nationaux dans leur politique commerciale ont été interrompus grâce au plaidoyer réussi des représentants des PPC aux côtés de la délégation canadienne.

Hausse des redevances

Le 6 décembre 2023, le conseil d’administration des PPC a approuvé une augmentation visant à faire passer le taux des redevances de 0,59 à 0,61 cent par kilogramme de poids vif, mesure qui entrera en vigueur le 5 mai 2024 (période A189), soit une augmentation de 0,02 $ par 100 kilogrammes. La décision fait suite à une résolution de 2018 pour une augmentation annuelle de 0,02 $ qui avait été retardée de deux ans en raison des réductions de coûts liées à la pandémie. Un report plus long de l’augmentation nécessiterait une augmentation plus importante. Cette décision s’inscrit dans le cadre de notre plan stratégique 2023-2025 et de nos priorités pour 2024, visant un financement à court et à long terme de programmes en matière d’image de marque, de promotion et de recherche.

Programme de soins aux animaux et Code de pratiques pour la volaille du CNSAE

Depuis 2009, le Programme de soins aux animaux, Élevé par un producteur canadien garantit le respect des normes les plus élevées en matière de soins aux animaux dans les plus de 2 800 fermes d’élevage de poulets des PPC. Malgré la persistance des défis liés à la grippe aviaire, les audits se sont poursuivis, ce qui nous a permis de maintenir la certification des exploitations à 100 %.

En 2023, les PPC et les autres groupes de la volaille ont demandé une mise à jour du Code de pratiques pour la volaille dans la demande de financement du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE) pour leur prochaine phase, en participant activement au Comité d’élaboration du Code du CNSAE. Les PPC préconisent la reconnaissance par le gouvernement des programmes de soins aux animaux, en collaboration avec le CNSAE, Santé animale Canada et d’autres intervenants.

Salubrité des aliments

Le Programme de la salubrité des aliments à la ferme (PSAF) Élevé par un producteur canadien est une pierre angulaire de la marque, assurant la salubrité des aliments et rendant obligatoire la biosécurité à chaque étape de la production. Malgré les défis posés par la grippe aviaire, les audits et la surveillance du PSAF se sont poursuivis en 2023, ce qui a assuré un maintien de la reconnaissance par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.

En 2023, les PPC ont pu reprendre les séances annuelles de formation en personne des auditeurs, les premières depuis 2019, favorisant ainsi la cohérence à l’échelle nationale de la mise en œuvre et de l’audit du PSAF et du Programme de soins aux animaux. Cet effort de collaboration assure la confiance des consommateurs dans le processus de production alimentaire, contribuant ainsi au succès de la marque.

Marque

En 2023, les Producteurs de poulet du Canada ont renforcé la marque Élevé par un producteur canadien dans divers canaux, soit la télévision, les médias sociaux, les sites Web, les moteurs de recherche, les magazines, les commandites, les événements, les promotions en magasin, les affichages sur les emballages, les restaurants et les infolettres. Deux campagnes créatives, « À chaque jour son plat » et la version révisée de « Answer Chicken’s Call » (Répondez à l’appel du poulet), ont mis en évidence la diversité culinaire du poulet. En outre, une campagne sur les protéines de rechange a ciblé les consommateurs soucieux de leur santé, en soulignant les avantages du poulet pour la croissance musculaire, en particulier pour les générations Z et Y.

Les stratégies d’engagement des consommateurs sont restées au cœur de la mission des PPC en tant que protéine de viande préférée des Canadiens. Par l’entremise de ses réseaux sociaux, l’organisation a établi des liens avec divers auditoires, en transmettant des idées sur les producteurs, les recettes, la nutrition et la salubrité des aliments. En collaboration avec l’agence Quell Now, les PPC ont organisé des événements pour des influenceurs dans des endroits clés et ont organisé cinq cours de cuisine animés par des chefs lors de la Foire royale d’hiver agricole du Manitoba.

Recherche auprès des consommateurs

Les PPC ont mené à bien deux projets de recherche en 2023. L’analyse de la segmentation psychographique et démographique a permis de mieux connaître notre public cible, en mettant l’accent sur la génération Z, la génération Y et les minorités visibles. Simultanément, l’étude de suivi du marché de l’automne 2023 a fourni de précieux renseignements sur le marché de la consommation, en mesurant les tendances et en évaluant l’incidence de nos initiatives. Il est impressionnant de constater que la campagne de marketing de l’automne 2023 a atteint un taux de rappel de 31 %, dépassant largement le taux de 16 % enregistré en 2022. En 2024, nous prévoyons mener deux autres études pour rester à la pointe des tendances de consommation en constante évolution.

Décret de remise visant des marchandises de l’Ukraine

Le 9 juin 2022, le gouvernement du Canada a émis un décret de remise visant des marchandises de l’Ukraine, autorisant pour une durée d’un an des importations illimitées exemptes de droits de douane, dont le poulet. Bien que certains produits de poulet aient été importés en vertu du décret, l’ACIA a détecté un antibiotique non autorisé au Canada, ce qui a entraîné le rejet d’une partie des importations. 

Le 9 juin 2023, le gouvernement a renouvelé le décret de remise pour une année supplémentaire. Toutefois, les produits avicoles ont été exclus, ce qui a permis la continuation de leur importation uniquement dans le cadre du contingent tarifaire de l’OMC.

Recherche sur l’offre nationale et la gestion de l’offre

À la fin de 2023, les PPC et le GO5 ont conduit une recherche sur le point de vue des Canadiens au sujet du système alimentaire canadien en mettant l’accent sur la valeur accordée à la gestion de l’offre. Une écrasante majorité de 9 Canadiens sur 10 a exprimé l’importance que les produits laitiers, les œufs, le poulet et la dinde qu’ils achètent proviennent du Canada. Ce sentiment résonne fortement dans l’ensemble des groupes démographiques et des régions, ce qui souligne une croyance collective envers les avantages de la gestion de l’offre.

L’appui quasi unanime signifie que ce système concorde avec les valeurs canadiennes, ce qui renforce son rôle essentiel pour assurer la sécurité alimentaire dans notre pays.

Journée de lobbying annuelle

Le 9 mai 2023, les administrateurs, le personnel et les représentants provinciaux des Producteurs de poulet du Canada se sont réunis à Ottawa pour la journée de lobbying annuelle, participant à plus de cinquante réunions avec des parlementaires et leur personnel. La journée s’est achevée par une réception en soirée à la Metropolitain Brasserie & Restaurant, qui a permis de poursuivre les discussions sur l’importance du secteur du poulet.

Journée de plaidoyer du GO5

En collaboration avec le GO5, les PPC ont participé à des journées de lobbying ciblées les 7 et 23 novembre 2023. Les délégués du GO5 ont souligné leur soutien au projet de loi C-282, en s’engageant auprès des parlementaires clés, en particulier des sénateurs, et des principaux membres des commissions de l’agriculture et du commerce international.

Congrès annuel et salon professionnel de la Fédération canadienne des municipalités

En partenariat avec le GO5, le groupe a parrainé le congrès annuel et le salon professionnel de la Fédération canadienne des municipalités à Toronto. Le GO5 s’est engagé auprès des hauts fonctionnaires municipaux, soulignant le rôle de la gestion de l’offre dans la promotion de la stabilité nationale.

Efforts du GO4

Les événements comme la réception annuelle conjointe et la Cantine du centre-ville ont mis en lumière les efforts de collaboration avec les Producteurs d’œufs du Canada, les Éleveurs de dindon du Canada et les Producteurs d’œufs d’incubation du Canada, en soulignant l’importance de la gestion de l’offre dans les communautés locales.

Programmes de relations publiques

  • Programme des jeunes producteurs. Le volet 2022-2023 du Programme des jeunes producteurs a été couronné de succès. La cohorte a participé activement à des événements clés, notamment la réception annuelle conjointe, la journée de lobbying et la séance d’orientation des PPC.
  • Programme des pros du poulet. Lancé en 2023, le Programme des pros du poulet avait pour objectif de recruter 50 ambassadeurs des PPC parmi les producteurs agricoles. Pour la première année, 28 pros du poulet enthousiastes ont rejoint le programme. Le programme vise à favoriser un engagement continu et un accès rapide à des producteurs formés pour divers projets ou initiatives.

Partenariats

  • Natation Canada. Pour célébrer une décennie de partenariat, les PPC ont participé à diverses activités, notamment les championnats canadiens de natation et une production publicitaire pour les Jeux olympiques de 2024. Une publicité spéciale, mettant en scène une participante au Programme des jeunes producteurs, Rachel Sheffield, et la nageuse de l’équipe nationale, Sophie Angus, devrait être diffusée avant les Jeux olympiques de Paris en 2024.
  • Patinage Canada. En 2023, les PPC sont devenus les fournisseurs de la protéine de viande officielle de Patinage Canada, soutenant leurs programmes récréatifs et ceux de compétition. La réalisation de la série « Une journée dans la vie » qui s’est déroulée à Norwood, en Ontario, a mis en valeur le partenariat et le parrainage du programme Patinage Plus.
  • Femmes en agriculture. Les PPC ont collaboré avec la Fédération canadienne de l’agriculture dans le cadre de l’initiative « Égaliser les règles du jeu », qui vise à élaborer un cadre d’engagement et de développement de la participation des femmes en agriculture. L’initiative a reçu un écho favorable lors de la Conférence sur l’avancement des femmes en agriculture.

Lutte contre la grippe aviaire

Face à l’épidémie de grippe aviaire, les PPC ont collaboré avec la Coalition nationale du secteur avicole, soutenant les Offices provinciaux dans leur préparation et leur réponse. Des ressources en matière de biosécurité à l’entrée des poulaillers et du soutien en santé mentale ont été mis en place. Les PPC ont reconnu le rôle crucial de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et ont soutenu Santé animale Canada dans leurs efforts.

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Dindon

Portrait économique

36,01 Mkg vif

Production annuelle totale

22,5%

Pourcentage de l’allocation canadienne 2022/2023

2,248 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (femelle à griller)

2,525 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (mâle)

6,53 $/kg

Prix moyen payé au détail

6,17 Mkg pour
40,32 M$

Ventes au détail

85,1 M$

Recettes monétaires agricoles en 2022

3,3 kg

Consommation par personne en 2022

Données de 2023, sauf indications contraires.
Sources: EVQ, EDC, Nielsen et Statistique Canada

Production de dindon

La production québécoise de dindon a atteint 36 Mkg en 2023. Cela représente une légère hausse de 0,15 % (+54 000 kg) par rapport à l’année 2022. Les dindons lourds représentent la moitié (50 %) de l’élevage de dindons au Québec, contre 49 % consacré aux dindons légers. La tendance à produire moins de dindons lourds et plus de dindons légers, observée depuis quelques années, se maintient puisque cette répartition était de 52 % et 47 % respectivement en 2022. La production québécoise représente 18,7 % de la production canadienne de l’année 2023 qui s’est chiffrée à 193 Mkg.

Production annuelle, Québec

En milliers de kg poids vif

Source: EDC

Performance de la production par rapport à l’allocation

Pour la période réglementaire 2022-2023, la production québécoise de dindon a atteint 84,4 % de son droit de produire, total qui atteignait 34 Mkg en poids éviscéré. Le Canada n’a pas été en mesure non plus de produire à la hauteur des besoins du marché, avec une performance de 91,8 %. Cela s’explique par l’émergence de l’influenza aviaire (IA) qui a affecté de nombreux élevages au Québec et dans d’autres provinces. Environ 4,4 Mkg n’ont pas pu être produits au Canada au cours de la période 2022-2023 à cause des éclosions d’IA, dont 2,4 Mkg au Québec.

Performance de la production au Québec et au Canada

No Data Found

Sources : EDC et EVQ

Allocation pour la période 2023-2024

Pour la période 2023-2024, qui s’étend du 30 avril 2023 au 27 avril 2024, l’allocation domestique du Québec a connu une baisse de 2,3 Mkg poids éviscéré (-3,4 %) pour atteindre 31,7 Mkg. Le Québec a reçu 22,43 % de l’allocation de production commerciale canadienne de 141,5 Mkg.

Stocks de dindon au Canada

Les stocks canadiens de dindon en 2023 se sont maintenus toute l’année à un niveau environ 20 % plus élevé qu’en 2022. En cours d’année, les stocks fluctuent en fonction des pics de consommation des fêtes de Pâques, de l’Action de grâce et de Noël. Entre avril et octobre, la filière constitue les stocks en prévision des festivités de fin d’année. Au 1er décembre, le stock de viande de dindon était 19 % (+4,3 Mkg) plus élevé qu’en décembre 2022. Bien que les stocks annuels semblent largement supérieurs à l’année précédente, ils sont toujours sous le niveau de la moyenne des cinq années précédentes (2018 à 2022).

Stocks de dindon au Canada (en Mkg)

No Data Found

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

Au premier janvier 2024, les stocks de dindon dans les entrepôts frigorifiques canadiens s’élevaient à 17,7 Mkg, en hausse de 50 % (+5,9 Mkg) par rapport à janvier 2023. Ils étaient constitués principalement de dindons entiers de moins de 9 kg (44 %), d’autres morceaux (20 %), de dindon transformé (11 %), de poitrines désossées sans peau (11 %) et de dindon entier de plus de 9 kg (7 %).

Composition des stocks

No Data Found

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

Prix du dindon vif aux producteurs du Québec

Prix payé aux producteurs en 2023

Le prix moyen de la femelle légère s’est chiffré à 2,43 $/kg en 2023, une hausse de 3,4 % (+7,9 ¢) par rapport à la moyenne de 2022. Quant au prix du mâle, il s’est chiffré à 2,58 $/kg, ce qui équivaut à une hausse de 3,4 % (+8,5 ¢) par rapport à la moyenne de l’année précédente. Ces hausses de prix s’expliquent principalement par l’ajustement de la portion du prix qui permet de couvrir les coûts autres que l’alimentation et les dindonneaux (coûts d’opération, du travail et du capital).

Femelle légère ($/kg), 2022-2023

No Data Found

Source : EVQ

Dindon lourd ($/kg), 2022-2023

No Data Found

Source : EVQ

Ventes au détail

Hausse des ventes au détail

Les ventes de dindon dans les supermarchés québécois ont atteint 6,17 Mkg en 2023, en hausse de 25,6 % par rapport à 2022. Ce volume de ventes a engendré des recettes de 40,32 M$, une augmentation de 15,6 % par rapport à l’année dernière.

Dans l’ensemble des provinces canadiennes, les recettes des ventes de dindon en épicerie ont atteint 315,0 M$. Le volume des ventes est stable à 48,4 Mkg (+1 % par rapport à 2022). Les données excluent les ventes aux magasins spécialisés, les épiceries ethniques et les clubs entrepôt comme Costco.

Ventes au détail de dindon au Québec, 2021 à 2023

Source : Nielsen

Ventes au détail de dindon au Canada, 2021 à 2023

Source : Nielsen
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Rapport d'activités des Éleveurs de dindon du Canada

La production affectée par la vague de cas de grippe aviaire

Pour établir l’allocation de production de la période 2022-2023, les Éleveurs de dindon du Canada (EDC) ont privilégié une approche prudente en la fixant unanimement à 143 Mkg en novembre 2021. Or, sept mois plus tard, en juin, les signes d’un marché de la poitrine sous-approvisionné se faisaient de plus en plus sentir : les inventaires étaient bas, les conditions n’étaient pas favorables aux importations américaines et les éclosions de grippe aviaire commençaient à avoir un impact sur la quantité de viande disponible sur le marché canadien. C’est finalement en août 2022 que les EDC ont décidé de hausser l’allocation de production à 146 Mkg.

La deuxième partie de l’année 2022 a été malheureusement marquée par des éclosions très importantes de grippe aviaire au pays. Presque toutes les provinces ont été touchées, ce qui empêchera le secteur du dindon de produire toute son allocation d’ici la fin de la période réglementaire, le 29 avril 2023.

Révision de la politique d’allocation commerciale nationale

Les travaux de révision de la Politique d’allocation commerciale nationale se sont intensifiés sans pour autant trouver leur aboutissement. Cela complique le processus de partage de l’allocation nationale entre les provinces. L’objectif est d’en arriver à un cadre faisant consensus entre les offices de producteurs de toutes les provinces et l’industrie pour le début de la période 2023-2024.

Des représentations en filière pour faire face à une année difficile

Dans un contexte de ralentissement lié à la pandémie, à de graves éclosions de grippe aviaire sur des fermes d’élevage de dindon partout au pays, à l’inflation et l’augmentation des coûts des intrants liés à la guerre en Ukraine, les Éleveurs de dindon du Canada (EDC) ont multiplié, souvent en collaboration avec les autres offices nationaux sous gestion de l’offre, les représentations auprès du gouvernement fédéral.

En effet, les EDC ont poursuivi leur travail sur différents enjeux qui touchent le secteur tel que les impacts de la pandémie de COVID-19 sur la chaîne d’approvisionnement en début d’année, notamment lors d’une rencontre du G0-4 avec la ministre Marie-Claude Bibeau. Ensuite, à partir du printemps, les EDC a réitéré l’importance de soutenir les éleveurs frappés durement par la grippe aviaire. En parallèle, l’office a sensibilisé le gouvernement sur l’importance d’établir des plans visant à s’assurer que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) dispose des ressources appropriées pour déployer les efforts d’intervention nécessaires.

Les Éleveurs de dindon du Canada suivent de près la ratification de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) par le Chili, pays qui aurait la capacité d’exporter une quantité non négligeable de dindons au Canada. La situation de pandémie et la grippe aviaire ont eu des répercussions sur les importations ce qui a des effets sur les stocks et ultimement le prix du dindon pour l’année en cours. L’office est également interpellé par le travail à la Chambre des communes, notamment en ce qui concerne deux projets de loi, le C-275, loi modifiant la Loi sur la santé des animaux qui est directement liée aux cas d’intrusion à la ferme et le projet C-282, loi modifiant la Loi du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement qui a pour but de protéger les productions sous gestion de l’offre de toute nouvelle brèche du marché canadien.

Des compensations attendues

Le 25 mars 2022, le gouvernement du Canada a annoncé un financement de 3,5 millions de dollars dans le cadre du Programme de développement des marchés du dindon et du poulet. Ce programme fournit des fonds qui peuvent être utilisés pour diverses activités, notamment la publicité et la promotion, les études de marché, le développement de produits et l’adaptation de l’image de marque pour répondre aux attentes changeantes des consommateurs.

En ce qui concerne le Programme d’investissement à la ferme pour la volaille et les œufs, les EDC saluent l’annonce des compensations faites aux éleveurs sous gestion de l’offre par rapport aux pertes liées à la signature de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique. Pour les producteurs canadiens de volailles et d’œufs, le gouvernement prévoit verser une somme supplémentaire de 112 millions de dollars sous le Programme d’investissement à la ferme pour la volaille et les œufs. De ce montant, les éleveurs de dindons recevront 15 millions supplémentaires.

Les paiements aux producteurs ont commencé à être livrés. Les EDC continuent de sensibiliser les éleveurs sur l’importance de s’inscrire et d’utiliser ses fonds. Toutefois, l’office demande aux éleveurs d’être patient et rappelle que 4 800 éleveurs de volailles et d’œufs sont éligibles au programme.

Le retour du « Downtown Diner » et la campagne nationale

Après deux ans et demi de pandémie, le SM4 a de nouveau organisé, le 9 juin dernier, l’événement Downtown Diner à Ottawa. Il s’agit d’un repas offert dans un restaurant éphémère sur la rue Sparks à Ottawa. Le Downtown Diner a pour objectif de sensibiliser les invités sur l’importance et l’utilité du modèle de gestion de l’offre et célèbre la façon dont la gestion de l’offre garantit l’accès à des aliments frais, locaux et de haute qualité, d’un océan à l’autre.

Des éleveurs et des représentants de chaque groupe de producteurs ont rencontré des intervenants clés du gouvernement, des médias locaux et des citoyens d’Ottawa. Plus de 30 députés et quelques sénateurs ont assisté à l’événement, Marie-Claude Bibeau, ministre d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, était parmi les convives.