Rapport Annuel 2024

Intégrité

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Consommation canadienne de viande et de poisson par personne

En 2023, la consommation de viande par habitant au Canada a augmenté de 1,2 % (+1,02 kg) par rapport à l’année précédente, atteignant un total de 89,1 kg en poids éviscéré. En revanche, les Canadiens ont réduit leur consommation de poisson de 7 % (-0,58 kg) durant la même période.

Parmi les viandes, le poulet reste l’option préférée des Canadiens, même si la consommation a légèrement baissé de 0,8 % (-0,27 kg) pour s’établir à 35,08 kg par personne en 2023. Malgré cette baisse, il s’agit du deuxième relevé de consommation par habitant le plus élevé depuis le début de la compilation des statistiques en 1980. Les consommations de porc, de dindon et de poule ont augmenté respectivement de 14,4 % (+2,88 kg), 7,8 % (+0,2 kg) et 2,7 % (+0,09 kg). En revanche, les consommations de viande bovine (bœuf et veau) ainsi que de celles de mouton et d’agneau ont diminué respectivement de 7,1 % (-1,84 kg) et 3,6 % (-0,04 kg).

Répartition de la consommation de viande et poisson en % (kg éviscéré)

Poulet (36.2)
Dindon (3.5)
Boeuf (24.7)
Porc (23.6)
Poisson (8)
Poule (2.8)
Mouton et agneau (1.1)
Source : Statistique Canada
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Portrait économique​ - Poulet

Faits saillants de la production de poulet au Québec

504,1 Mkg vifs

Production annuelle totale*

26,5 %

Pourcentage de la production canadienne

2,024  $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (catégorie de référence)

10,60 $/kg

Prix moyen payé au détail

67,6 Mkg pour
716 M$

Ventes au détail

35,1 kg

Consommation par personne en 2023 (-0,8 % vs 2022)

1 021 M$

Recettes monétaires agricoles

24 345 emplois et
2 700 M$

Contribution à l’emploi et au PIB en 2023

* Pour l’ensemble de 2024, sans égard à la destination du produit
(inclus les producteurs-acheteurs, la production pour les marchés de proximité et les autorisations spéciales).

Données de 2024, sauf indications contraires.
Sources : EVQ, PPC, Nielsen et Statistique Canada

Production de poulet

La production québécoise de poulet a atteint 503,9 Mkg pendant l’année civile 2024, une légère baisse de 0,9 % (-4,4 Mkg) par rapport à 2023. En effet, cette décroissance est due principalement à la forte surproduction enregistrée pendant les périodes A184 à A186. La production n’a pas connu de perturbations majeures et ce recul de la production n’a aucunement affecté la performance du Québec pour l’année 2024.

Production annuelle de poulet au Québec, 2014 à 2024

Source : PPC

Performance de la production par rapport à l’allocation

Pour les périodes A187 à A192, qui s’étendent du 14 janvier au 14 décembre 2024, le Canada a produit 99,9 % de son allocation de production. Le Québec a mieux fait et a terminé l’année en produisant 101 % de son allocation totale. La sous-production canadienne s’est manifestée pendant les trois périodes couvrant le printemps et l’été pour se résorber en fin d’année.

Performance de la production au Québec et au Canada, périodes A187 à A192

Sources : EVQ et PPC

Stocks de poulet au Canada

La moyenne mensuelle des stocks totaux de poulet s’est chiffrée à 63,4 Mkg au cours de l’année 2024. Ce volume équivaut à 16,6 jours de production, une baisse par rapport à 2023 qui était le plus haut niveau des trois dernières années. La baisse des stocks s’explique par le stock de poulet transformé, qui est passé de 36 Mkg le 1er janvier 2024 à 30 Mkg en janvier 2025.

Moyenne mensuelle des stocks canadiens, 2022 à 2024

Sources : AAC et PPC

Prix du poulet vif aux producteurs du Québec

En 2024, le prix du poulet vif a globalement baissé. En effet, le prix de la catégorie de référence a commencé l’année à son niveau le plus élevé, soit 2,09 $/kg, pour terminer à son niveau le plus bas, à 1,98 $/kg, avec une moyenne de 2,024 $/kg. Cela représente une diminution du prix moyen de 5,4 ¢/kg (-2,6 %) par rapport à 2023. Cette baisse du prix s’explique principalement par la réduction du coût de la moulée. En effet, le prix moyen de la moulée en Ontario a atteint 497 $/tonne en 2024, soit une baisse de 13,9 % (-81 $/tonne) par rapport à 2023.

Prix aux producteurs du Québec, 2023-2024 ($/kg)

Source : EVQ

Prix de la moulée en Ontario, 2023-2024 ($/tonne)

Source : Chicken Farmers of Ontario
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Ventes au détail

Les ventes de poulet dans les supermarchés du Québec ont atteint 716 M$ en 2024, en hausse de 3,6 % par rapport à 2023 et de 13,3 % par rapport à 2022 selon les données Nielsen. Ces recettes plus élevées s’expliquent principalement par l’augmentation du volume de ventes, du prix au détail et de l’amélioration de la situation économique générale. En effet, en 2024, le volume des ventes en épicerie est passé de 66 à 67,6 Mkg (+2,5 %) et correspond à 22 % des ventes de poulet au Canada.

Dans l’ensemble des provinces canadiennes, les ventes en épicerie se sont élevées à 301 Mkg pour l’année 2024, une hausse de 3,8 % par rapport à l’année précédente. Ce volume de ventes a généré des recettes de 3 348,1 M$, une hausse de 3,8 % par rapport à 2023. Le prix du poulet moyen enregistré au Canada est resté stable par rapport à 2023. Les données excluent les ventes aux magasins spécialisés, les épiceries ethniques et les clubs entrepôt comme Costco.

Ventes au détail de poulet au Québec, 2022 à 2024

Source : Nielsen

Ventes au détail de poulet au Canada, 2022 à 2024

Source : Nielsen
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Les Producteurs de poulet du Canada : revue de l'année 2024

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Production et allocation en 2024

Les Producteurs de poulet du Canada (PPC) ont fixé sept allocations pour les périodes A189 à A195, une réponse mesurée à l’évolution des conditions du marché. S’écartant de la pratique consistant à fixer deux allocations à la fois, le Conseil a choisi de fixer les allocations une période à la fois pour une durée indéterminée, ce qui a permis d’améliorer la réactivité aux signaux du marché. Dans l’ensemble, les allocations ont augmenté de 0,6 % par rapport à la base, avec une production totale de 1 402 Mkg, soit une augmentation de 0,1 % par rapport à 2023. L’utilisation des contingents tarifaires a été inégale tout au long de l’année, mais le quatrième trimestre a permis un rattrapage. Les PPC ont également conclu l’Entente relative aux mesures de sauvegarde au Canada atlantique et les composantes de l’approvisionnement discrétionnaire à l’Ontario au cours de la période A192.

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Affaires publiques et relations gouvernementales

L’année 2024 a été une année importante pour la défense des intérêts des PPC. Les PPC ont joué un rôle clé dans l’adoption du projet de loi C-282 visant à protéger la gestion de l’offre. Les PPC ont organisé leur journée de lobbying annuelle au printemps et à l’automne, accueilli plus de 100 parlementaires dans le cadre d’événements, tels que la Cantine du centre-ville et la réception annuelle conjointe, et se sont engagés directement avec le Sénat sur des lois clés, notamment les projets de loi C-275 et C-293. Les PPC sont restés très actifs au sein de la coalition SM5 et de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), défendant des sujets allant de la résistance aux antimicrobiens au Programme de soins aux animaux Élevé par un producteur canadien.

Les PPC ont joué un rôle clé dans l’adoption en 2e lecture au Sénat du projet de loi C-282 visant à protéger la gestion de l’offre. Rappelons cependant que, le 6 janvier, Justin Trudeau a annoncé la prorogation du Parlement jusqu’au 24 mars, mettant ainsi fin à tous les travaux du Parlement, ce qui a entraîné la disparition des projets de loi qui n’avaient pas reçu la sanction royale avant cette prorogation, dont le projet de loi C-282.

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Relations publiques et sensibilisation

Les PPC ont élargi leur portée grâce à leurs programmes phares de relations publiques :

  • Les Pros du poulet ont terminé leur première année complète, avec 29 ambassadeurs qui ont participé à plus de 15 événements à l’échelle nationale.
  • Le Programme des jeunes producteurs a accueilli quatre nouveaux participants et a poursuivi sa mission qui consiste à former de futurs leaders par le biais d’événements nationaux et de mentorat.
  • Les partenariats avec Natation Canada et Patinage Canada ont prospéré, avec des campagnes percutantes pendant les Jeux olympiques de Paris 2024 et les Internationaux de Patinage Canada.
  • Les PPC sont revenus en tant que commanditaires de la conférence Promouvoir les femmes en agriculture (Advancing Women in Agriculture), qui met en lumière les femmes chefs de file dans le domaine de l’agriculture.
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Marketing de la marque

Les PPC ont franchi une étape importante en matière d’image de marque en atteignant un taux de notoriété de 53,3 % pour la marque « Élevé par un producteur canadien », dépassant de loin l’objectif de 39 à 45 % qu’ils s’étaient fixés. Ce succès a été alimenté par des partenariats de haut niveau, des campagnes médiatiques et une publicité olympique mettant en vedette l’athlète Sophie Angus et Rachel Sheffield, ancienne participante au programme des jeunes producteurs.

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Sécurité alimentaire et santé animale

Les PPC ont continué à jouer un rôle de premier plan en matière de biosécurité et de gestion des antimicrobiens. Malgré la menace constante de la grippe aviaire, les protocoles d’intervention se sont avérés efficaces et ont été rapidement activés à l’automne 2024. Les PPC ont maintenu leur certification à 100 % dans le cadre de leur Programme de salubrité des aliments à la ferme (PSAF), qui a passé avec succès son examen de 100 mois par l’ACIA. Il a également fait progresser les normes de sécurité alimentaire et de biosécurité pour l’éclosion en grange.

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Soins aux animaux et développement durable

Toutes les exploitations des PPC ont de nouveau été certifiées dans le cadre du Programme de soins aux animaux. Le travail de mise à jour du Code de pratiques pour la volaille a commencé, les PPC contribuant aux efforts de développement. Les efforts en matière de durabilité se sont concentrés sur la finalisation d’une analyse du cycle de vie (ACV) à l’échelle du secteur afin de mesurer et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le groupe de travail conjoint sur le bien-être des animaux a lancé de nouvelles recherches sur les effets de l’éclairage sur les poulets de chair.

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Recherche et innovation

Les PPC ont engagé plus d’un million de dollars dans la Grappe 4 du Conseil de recherches avicoles du Canada (CRAC), à l’appui d’études sur la résilience climatique, la santé animale et la durabilité. Un montant supplémentaire de 120 000 $ a été consacré à des projets ciblés sur la lutte contre la cellulite et l’atténuation des effets du ténébrion. Sept autres projets de recherche ont été financés dans le cadre de l’appel ouvert du CRAC.

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Commerce et contrôle des importations

Les PPC ont suivi de près les négociations de l’Organisation mondiale du commerce et les accords commerciaux régionaux, en particulier le PTPGP, l’adhésion du Royaume-Uni et les nouveaux accords de libre-échange avec l’Indonésie et l’Équateur. Les principales préoccupations concernaient les volumes des contingents tarifaires, le programme d’exonération des droits de douane et le contournement des droits de douane par l’importation de volailles de réforme. Les PPC ont plaidé en faveur d’une réforme de la politique des contingents tarifaires et d’une meilleure application de la législation par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Des tests ADN ont été proposés pour empêcher la classification frauduleuse des poules de réforme.

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Portrait économique - Dindon

38,13 Mkg vifs

Production annuelle totale

22,5 %

Pourcentage de l’allocation canadienne 2023-2024

2,284 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (femelle légère)

2,469 $/kg

Prix moyen payé aux producteurs (mâle)

5,39 $/kg

Prix moyen payé au détail

7,81 Mkg pour
42,1 M$

Ventes au détail

3,43 kg

Consommation par personne en 2023

92,7 M$

Recettes monétaires agricoles

3 202

Contribution à l’emploi en 2023

334,9 M$

Contribution au PIB en 2023

Données de 2024, sauf indications contraires.
Sources : EVQ, ÉDC, Nielsen et Statistique Canada

Production de dindon

Le Québec a produit 38,13 Mkg de dindon en 2024. Cela représente une hausse de 5,9 % (+2,1 Mkg) par rapport à 2023. Les dindons lourds représentent la moitié (50 %) de l’élevage de dindons au Québec, contre 49 % consacré aux dindons légers. La production québécoise représente 19,8 % de la production canadienne de l’année 2024, qui s’est chiffrée à 192,2 Mkg.

Production annuelle Québec

En milliers de kg poids vif

Source: ÉDC

Performance de la production par rapport à l’allocation

Pour la période réglementaire 2023-2024, la production québécoise de dindon a atteint 94,2 % de son droit de produire total qui atteignait 32,2 Mkg en poids éviscéré. Le Canada n’a pas non plus été en mesure de produire à la hauteur des besoins du marché, avec une performance de 98,1 %. Cela s’explique par l’émergence de l’influenza aviaire (IA) qui a affecté de nombreux élevages au Québec et dans d’autres provinces. Environ 4,4 Mkg, dont 1,6 Mkg au Québec, n’ont pas pu être produits au Canada au cours de la période 2023-2024 à cause des éclosions d’IA.

Performance de la production au Québec et au Canada

Sources : ÉDC et EVQ

Allocation pour la période 2024-2025

Pour la période règlementaire 2024-2025, qui s’étend du 30 avril 2023 au 27 avril 2024, l’allocation domestique du Québec a connu une baisse de 1,96 Mkg poids éviscéré (-6,2 %) pour atteindre 29,77 Mkg. Le Québec a reçu 22,43 % de l’allocation de production commerciale canadienne de 132,75 Mkg.

Stocks de dindon au Canada

En 2024, les stocks totaux de dindon ont été en moyenne 17 % plus élevés que ceux de 2023. Comme chaque année, les stocks varient en fonction des pics de consommation liés aux fêtes de Pâques, de l’Action de grâce et de Noël. Entre avril et septembre, la filière a constitué des stocks en prévision des fêtes de fin d’année. Au 1er décembre 2024, le stock de viande de dindon s’élevait à 22,9 Mkg, soit pratiquement le même niveau qu’à la même date en 2023. Tout au long de l’année, le niveau des stocks a été supérieur à la moyenne historique 2019-2023.

Stocks de dindon au Canada (en Mkg)

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

Au 1er janvier 2025, les stocks de dindon dans les entrepôts frigorifiques canadiens s’élevaient à 18,6 Mkg, une hausse de 5,3 % (+0,9 Mkg) par rapport à janvier 2024. Ils sont constitués de dindons entiers de moins de 9 kg (48 %), d’autres morceaux (16 %), de poitrines désossées sans peau (11 %), de dindon transformé (10 %), de divers (9 %) et de dindon entier de plus de 9 kg (6 %).

Composition des stocks

Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada

Prix du dindon vif aux producteurs du Québec

Prix payé aux producteurs en 2024

En 2024, le prix moyen de la femelle légère s’est établi à 2,284 $/kg, enregistrant une baisse de 5,9 % (-0,143 $/kg) par rapport à 2023. De son côté, le prix du mâle a atteint 2,469 $/kg, soit une diminution de 4,1 % (-0,106 $/kg) par rapport à l’année précédente. Ces baisses de prix sont principalement dues à la réduction des coûts de l’alimentation.

Prix aux producteurs du Québec, 2023-2024 ($/kg)

Prix dindon femelle légère par semaine ($/kg)

Source : EVQ

Prix dindon lourd par semaine ($/kg)

Source : EVQ

Ventes au détail

Hausse des ventes au détail

Les ventes de dindon dans les supermarchés québécois ont atteint 7,81 Mkg en 2024, une forte hausse de 26 % par rapport à 2023 selon les données de Nielsen. Cette hausse des ventes a été rendue possible par une baisse des prix au détail de près de 18 %. Ces ventes ont généré des recettes de 42,1 M$, une augmentation de 3,6 % par rapport à l’année dernière.

Dans l’ensemble des provinces canadiennes, les ventes en épicerie se sont élevées à 53,3 Mkg pour l’année 2024, une hausse de 10,3 % par rapport à l’année précédente. Ce volume de ventes a généré des recettes de 320,3 M$, une hausse de 1 % par rapport à 2023. Comme au Québec, le prix du dindon est en baisse partout au Canada. Toutefois, la baisse du prix au détail est plus prononcée au Québec que dans le reste du Canada.

Ventes au détail de dindon au Québec, 2022 à 2024

Source : Nielsen

Ventes au détail de dindon au Canada, 2022 à 2024

Source : Nielsen
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Rapport d’activités des Éleveurs de dindon du Canada

L’année 2024 a marqué un tournant pour les Éleveurs de dindon du Canada (ÉDC), alors que l’Office célébrait son 50e anniversaire, l’occasion de réfléchir aux progrès accomplis par le secteur et à la gestion de l’offre au cours des cinq dernières décennies. Au-delà des célébrations, l’année 2024 a été jalonnée d’activités importantes pour l’Office, comme en témoignent les faits saillants qui suivent.

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Un plan stratégique qui mise sur la croissance

Le nouveau plan stratégique a été adopté par les ÉDC en mars 2024 et cible plusieurs secteurs clés, y compris l’expansion du marché du dindon. Les ÉDC ont également adopté un programme national pour stimuler le développement de produits, en plus de la campagne nationale de marketing (Pensez Dindon). Il s’agit d’un programme de collaboration entre les ÉDC et les Transformateurs de volailles et d’œufs du Canada (TVOC), également mis en place en 2024, établi pour améliorer les initiatives de marketing provinciales.

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Les campagnes marketing atteignent leurs objectifs

En 2024, la campagne nationale de marketing bilingue Pensez DindonMC a débuté sa sixième année avec de nouveaux éléments créatifs, des partenariats et un programme robuste de vente au détail. Parmi les principales initiatives, mentionnons la promotion du dindon comme protéine saine et adaptée pour la forme physique par l’entremise de nouveaux partenariats, y compris Quilles Canada, et la participation des Canadiens et Canadiennes aux défis interactifs pour gagner des prix tout en encourageant la consommation du dindon. La campagne a également lancé la série de publicités « Le Dindon. Faites-le plus souvent », qui incite les Canadiens et les Canadiennes à inclure régulièrement le dindon dans leurs repas, et a mis de l’avant la cuisson du dindon sur le gril pour lancer la saison des barbecues. De nouveaux partenariats avec d’importantes organisations sportives et une campagne ont fait la promotion du dindon en charcuterie et pour le lunch pendant la période de la rentrée scolaire. L’année s’est terminée par une campagne des Fêtes actualisée et la deuxième édition annuelle des Prix Dindons célébrant les Canadiens et Canadiennes qui contribuent à la communauté en offrant des repas de dindon aux personnes dans le besoin.

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Contrer l’influenza aviaire

Le secteur du dindon a continué de faire face aux défis posés par l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Au début de l’année, l’activité était relativement faible : seulement neuf cas ont été signalés en janvier et en février, et un seul cas a été signalé en avril. Cependant, le 21 octobre 2024, une vague de détections en Colombie-Britannique a marqué le début de la sixième vague de l’IAHP au Canada. Depuis, il y a eu 93 cas supplémentaires dans six provinces, ce qui porte le total pour 2024 à 103 troupeaux touchés, soit plus de trois millions d’oiseaux. Parmi les cas détectés, la majorité concernait des troupeaux commerciaux dont la plupart étaient des poules pondeuses commerciales. Les poulets à chair et les canards ont été touchés de façon semblable, suivis des reproducteurs de poulet à chair. En 2024, on a également observé une propagation sans précédent de l’IAHP chez les bovins laitiers aux États-Unis. Toutefois, rien n’indique que l’IAHP s’est propagée aux troupeaux de bovins laitiers canadiens.

En 2024, les représentants des ÉDC sont restés concentrés sur le soutien aux efforts d’intervention pour l’IAHP, jouant un rôle clé de coordination nationale avec l’ACIA et les groupes avicoles nationaux. Les ÉDC ont maintenu leurs efforts de communication pour tenir les membres informés de l’évolution de la situation, notamment à l’aide de résumés hebdomadaires des confirmations de cas d’IAHP et des tendances, ainsi que des rappels en matière de biosécurité. Le Groupe de travail sur la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène, coprésidé par un représentant des ÉDC, a travaillé tout au long de l’année. Le groupe, composé de représentants de l’industrie, du gouvernement et des milieux universitaires, a servi de tribune pour la discussion et l’échange d’informations sur l’utilisation potentielle de la vaccination contre l’IAHP au Canada. Une grande partie des efforts du Groupe de travail a porté sur l’analyse des coûts, et nos représentants ont également participé à un groupe de travail qui a mené une analyse économique coûts-avantages.

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Projets de loi et grands débats

En 2024, les ÉDC sont demeurés activement engagés dans la surveillance et la défense des principaux projets de loi et politiques agricoles. Le projet de loi C-282, loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, a particulièrement retenu l’attention. Le président des ÉDC, Darren Ference, a témoigné devant le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international à l’automne pour lui faire part du point de vue des ÉDC sur le projet de loi. Une séance de questions a suivi au cours de laquelle Darren Ference et Phil Boyd, directeur exécutif, ont répondu aux questions au nom des ÉDC.

Face à l’opposition au projet de loi, le GO‑5 a réagi en contrecarrant les récits négatifs dans les médias et en lançant une campagne de relations publiques favorable à la gestion de l’offre, incluant des annonces dans The Hill Times, un article d’opinion et une campagne sur les réseaux sociaux. De plus, le GO‑5 a tenu de nombreuses réunions avec les sénateurs tout au long de l’année. À la fin de 2024, un amendement a été apporté à l’étape du rapport au Sénat.

Le président des ÉDC, Darren Ference, a également témoigné devant le Comité sénatorial permanent de l’agriculture et des forêts au sujet du projet de loi C-275, loi modifiant la Loi sur la santé des animaux (biosécurité dans les exploitations agricoles). Le projet de loi a également fait l’objet d’un amendement à l’étape du rapport et, comme dans le cas du projet de loi C-282, les prochaines étapes demeurent incertaines. Les ÉDC ont surveillé plusieurs autres projets de loi tout au long de 2024, tandis que les efforts de représentation comprenaient la mobilisation des dirigeants municipaux locaux, des députés et des sénateurs par divers moyens et dans le cadre d’événements pour représenter les intérêts de l’industrie du dindon et de la gestion de l’offre.

En raison de la prorogation du Parlement au début de 2025 et de l’incertitude concernant l’élection, les prochaines étapes des deux projets de loi restent floues.

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Présence à l’OMC

Les organisations nationales du GO‑5 ont chacune mobilisé des participants au Forum public de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en septembre. Cet événement a été l’occasion de rencontrer des organisations d’agriculteurs et des représentants gouvernementaux du monde entier, tout en participant aux discussions du Forum. L’un des points saillants a été un atelier organisé par l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA) intitulé « Approche du commerce et de la durabilité axée sur les agriculteurs : Éléments de succès », qui portait sur les perspectives mondiales des agriculteurs en ce qui concerne les liens entre le commerce, l’agriculture et la durabilité. Les ÉDC surveillent de près l’évolution de la situation à l’OMC, en raison de l’importance du suivi des tendances commerciales mondiales et des secteurs susceptibles d’avoir une incidence sur le Canada, le secteur du dindon et la gestion de l’offre.

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Une année anniversaire

Pour conclure, le 50e anniversaire des ÉDC a été une étape importante cette année. Les ÉDC sont demeurés déterminés à soutenir l’industrie du dindon par des efforts coordonnés avec le gouvernement, les partenaires de l’industrie et les intervenants. Il était tout aussi crucial de mettre l’accent sur l’expansion du marché du dindon et le renforcement des efforts de marketing en 2024, des priorités qui continueront à guider l’Office dans les années à venir.